dimanche 24 octobre 2010

1993, 15 ans plus tard

Rappelez vous 1993, le Death Metal est à son apogée et une foultitude de bons groupes sortaient un paquet de bons albums. Parmi ces albums, figuraient notamment Elements d'Atheist, Focus de Cynic et Spheres de Pestilence. Ces trois albums sont remarquables par leur qualité, leur originalité et aussi parce qu'ils sont chacun les derniers albums des groupes concernés avant une séparation qui semblait, jusqu'à lors, définitive.

Seulement voila, 15 ans plus tard, ils sont tous de retour ...

Avec leur Traced in Air sorti en 2008, Cynic furent les premiers à revenir dans la course. (J'en avais déjà un peu parlé). Musicalement, l'album est dans la lignée du précédent : arrangements complexes, effet sur la voix et mélodies très "aériennes". L'ensemble n'a plus grand chose à voir avec du Death Metal mais peu importe c'est très très bon, un peu court, mais très bon. (Je me demande même à quel point je ne le préfère pas au premier album... mais heu... chut, ce serait sacrilège de dire une chose pareille). Sinon, ils travaillent déjà sur l'album suivant ; je suis assez impatient ! :)

Ensuite ce fut au tour de Pestilence de revenir avec Resurrection Macabre et là j'avoue être un poil déçu, c'est du Death Metal, du vrai, pas vraiment original. Après l'excellentissime Spheres, je ne m'attendais pas à ça, mais bon... ce n'est peut être qu'une mauvaise première impression... Contrairement à Cynic, ils ont produit un clip pour un de leur morceau, le v'la donc... c'est... heu... je vous laisse juger :



Par contre, en cherchant un peu, il s'avère que leur bassiste n'avait pas attendu la réunification pour se remettre au tech-Death et a rejoint depuis 2007 le groupe Obscura où il joue de la fretless avec un certain bonheur, comme le montre cette vidéo :



La suite est, du coup, sans surprise : c'est maintenant Atheist qui se remet en selle et devrait sortir son Jupiter dans les jours qui viennent. Je n'ai pas pu en entendre grand chose pour l'instant (juste un de leur titre, Second to Sun qui traine sur youtube) mais ça semble prometteur.

Dans un style un tantinet différent, un de mes groupes préférés, Carcass, s'est aussi remis sur les rails récemment. Pour l'instant, ils ne font qu'une tournée de réunification et ne prévoient pas de ré-enregistrer un album ; mais rien n'empêche d'espérer. Je ne résiste pas au plaisir de vous mettre une ch'tite vidéo (bon ok, le clip est naze et la qualité pas géniale, mais le morceau est tellement bon...) de Heartwork, sorti en... 1993 :)



jeudi 24 juin 2010

ExpériMetal

Vu par les béotiens, le Metal est une terre aride peuplée de légions de trolls velus hurlant leur haine de tout ce qui existe avec l'originalité d'un rouleau compresseur aplatissant du bitume. Les initiés, eux, savent bien qu'au contraire, le Metal est une musique variée, raffinée même, qui sait innover, incorporer des éléments venant d'autres horizons musicaux et régulièrement repousser les limites du genre dans un sens ou dans un autre.

Cette innovation constante a conduit a une diversité musicale importante et le seul terme "Metal" est incapable de rendre compte a lui seul de cette étendue artistique qui englobe des groupes aussi différents que Primus, Deicide ou Dragonforce. Les métalleux sont donc devenu des experts dans la classification des divers courants musicaux animant la planète Metal ; seulement à la frontière, la ou les pionniers tracent les sillons de ce qui sera peut être le futur de la musique, tout le monde est regroupé dans un seul genre fourre-tout : le Metal d'Avant-garde.

C'est de quelques un de ces groupes un peu marginaux dont j'ai décidé de vous parler aujourd'hui ; au passage, et même si ça n'a rien à voir, je vais en profiter pour présenter quelques plate-formes d'écoute que j'ai découvert récemment.

Pour commencer, Diablo Swing Orchestra (DSO) est un groupe suédois avec notamment une chanteuse et un violoncelle et qui produit un Metal assez indéfinissable, enfin j'avoue avoir un peu de mal à définir... mais en tous cas, c'est très bon. Leur avant-dernier album The Butcher's Ballroom, sous licence (non libre) CC-BY-NC-ND, est disponible au téléchargement sur Jamendo. Jamendo est un site fournissant de la musique gratuite au téléchargement ; le contenu du site est dans l'ensemble peu intéressant, l'album de DSO est d'ailleurs la premier contre exemple que je trouve :)

Ensuite un album que je cherchais à écouter depuis longtemps : Supervillain Outcast de Dødheimsgard (DHG) ; le groupe était un groupe de Black Metal qui, comme beaucoup d'autres, a évolué vers des terrains plus expérimentaux avec l'âge. J'ai donc réussi à trouver cet album sur Grooveshark qui est plutôt une bonne plate-forme d'écoute : pas de pubs, pas de restrictions stupides. Par contre, un gros défaut pour moi : beaucoup d'albums n'ont pas leurs titres dans le bon ordre, ou ont des titres en double, etc. le genre de choses qui me frustrent... mais bon... tout le monde n'est pas forcément psychorigide comme moi :)

Je vais finir par le plus brutal, le plus "à la mode" et sûrement le moins écoutable des trois : Iwrestledabearonce a une forte base de Metalcore avec une nana qui chante ou braille suivant les moments et, a priori, une grosse dose de second degré. Leur album It's all happening est disponible sur musicme qui semble être une des plus vieilles plate-forme d'écoute. Leur site a le bon goût d'être plus léger que ceux des concurrents et moins truffé de flash, le choix d'albums semble aussi être assez important, par contre l'écoute est restreinte : au bout d'un "moment", ils placent un délai de 30 secondes avant l'écoute de chaque morceau... ce qui rend l'utilisation relativement pénible... dommage.

Étant à la mode, Iwrestledabearonce a même des clips et tout, en voila un exemple ; si vous choisissez de l'écouter, attendez au moins 20 secondes pour comprendre l'univers du groupe. Et bon... le break a 2:30 il tue aussi :p

mercredi 9 juin 2010

C'est le bazaar dans la TuxFamily

La bataille des systèmes de contrôle de versions est terminée et le gagnant est SVN, sans discussion possible. La victoire fut relativement facile d'ailleurs, les adversaires potentiels étant tous parti mener un autre combat : celui des systèmes de contrôle de versions distribués.

Sur ce terrain là, par contre, ça se frite dur et les candidats (et leurs supporters) sont encore nombreux : Git (Linux), Mercurial (Mozilla), Bazaar (Ubuntu) pour les plus connus ; mais aussi d'autres tels que Darcs, Monotone ou encore Fossil (qui semble super cool, soit dit en passant).

Parmi les supporters de chacun de ces différents systèmes, les forges logicielles occupent une place à part : en se basant sur tel ou tel système, elles lient leur destinée à celle du système choisi, du succès de l'un dépend le succès de l'autre.

Du coup, certaines forges préfèrent jouer la carte de la multiplicité : offrir à leur utilisateurs le choix entre plusieurs systèmes et à ce jeu la, la question se résume rapidement à « Qui a la plus grosse ? » ; quelle forge sera capable de fournir le plus de systèmes différents et donc d'attirer le plus d'utilisateurs potentiels ?

TuxFamily (tf.o) n'est pas à proprement parler une forge, mais un hébergeur ; hébergeur proposant des dépôts pour les projets libres, des mailing lists aussi et d'autres choses encore (notamment de l'hébergement Web). La nuance avec une forge est donc relativement faible et donc, pourquoi ne pas jouer aussi ?

La plateforme d'hébergement de tf.o est basée sur VHFFS, un logiciel développé par les admins de tf.o eux mêmes, avec leurs petits bras musclés. VHFFS est écrit en Perl (voui... faut pas oublier que ce sont des admins, Perl est aux admins ce que Fortran est aux physiciens ou Cobol aux banquiers ; une sorte d'objet transitionnel, un langage-doudou) et est pensé de manière modulaire pour faciliter l'ajout de nouvelles fonctionnalités, comme par exemple l'ajout d'un nouveau système de contrôle de version.

Étant moi même un hébergé heureux de tf.o et ne sachant pas forcément comment remercier les bénévoles qui rendent ce projet possible, lorsqu'un admin m'a demandé (à moitié en rigolant, je pense) si je pouvais contribuer à VHFFS, j'ai tout de suite accepté.

J'ai donc commis quelques petits patches avant de me tourner vers un premier « gros » truc : ajouter Mercurial à VHFFS (ouais, j'aime bien Mercurial). Ce qui s'avéra plus long que difficile, le support Git ayant été ajouté précédemment je n'ai eu, plus ou moins, qu'à copier ce qui avait été fait.

Fort de cette première expérience, je me suis alors tourné vers Bazaar (ouais, le truc des fanboys Ubuntu) qui n'a pas posé beaucoup plus de problèmes. Bon ok, ce n'est sûrement pas 100% fonctionnel, prêt à envoyer en prod', tout ça, mais ça viendra...

Donc voila, je suis heureux d'avoir contribué à maintenir tf.o en bonne position dans la course à l'armement des différentes forges (et assimilés) et pour finir, si vous ne connaissiez pas tf.o et que vous cherchiez ou héberger votre projet libre, vous pouvez y aller, c'est plein de gens sympas ; si vous connaissiez déja tf.o, mais vouliez tester un autre VCS c'est maintenant possible.

dimanche 30 mai 2010

So Long, and Thanks for All the Metal

Il fut un temps ou mes cheveux volaient dans le vent, j'avais le teint frais de quelqu'un dont la peau voit régulièrement le soleil et mes yeux ne m'avaient pas encore lâchement abandonnés ; bref j'étais jeune, fou et je jouais du Metal \m/
Bien sur, tout cela a bien changé depuis ; les quelques cheveux qui me restent peinent à cacher correctement la peau de mon crâne, mon teint blafard dénote de trop longues heures passées devant un écran, sans mes lunettes le monde devient fortement flou et même si je continue d'en écouter, je ne joue même plus de Metal (ni d'autre chose d'ailleurs).

Bref... tout cela m'avait amené à côtoyer la joyeuse communauté des metalleux rouennais ; c'était l'époque de groupes comme Alienchrist, Outward Ceremony, Back to Dust et surtout c'était l'époque de Luen Ta (oui, j'ai oublié des groupes, dont au moins deux oublis volontaires). Eux aussi avaient les cheveux qui volaient dans le vent, étaient sympas et tout ; mais surtout ils jouaient bien et avaient de bons morceaux.
Comme le reste, cela a changé aussi ; je me suis (bêtement) éloigné de cette communauté, je suis assez peu au courant de ce qu'il se passe maintenant dans l'underground rouennais (même si je commence à essayer de me remettre à jour). Par contre, j'ai quand même suivi de loin l'actualité de Luen Ta.

En temps normal, j'aurais simplement mis un lien vers l'article Wikipédia (que j'avais écrit en plus), mais il s'avère qu'après deux ans passé inaperçu, l'article s'est fait zigouillé (alalala, mon pauve article), mais comme les admins de Wikipédia sont super sympas j'ai pu en récupérer le contenu que voici (en partie) :

Luen Ta est un groupe de Death metal français originaire de Rouen. Leur musique a évolué depuis leur début, où ils jouaient un death dans la lignée de Death ou de Cynic, à un death plus actuel, avec l'ajout de claviers, tout en gardant un haut niveau technique.

En 1998, le groupe, alors appelé Neuroblast, obtient l'opportunité d'enregistrer avec Stéphane Buriez de Loudblast. Ils en profitent pour se séparer de leur guitariste rythmique et de leur répertoire et composent 5 nouveaux titres pour l'album.

Le style de ce premier disque autoproduit est du tech-death où le groupe montre déjà un goût certain pour l'expérimentation avec, par exemple, le passage jazzy de Demon hunter.

Pour leur premier album, Ghost Area, Luen Ta change de style et passe à ce qu'ils appellent eux même du Ghost metal. Le groupe abandonne son ancien répertoire et ne joue plus les chansons du 5 titres. Un nouvel album est prévu pour 2006.


Mais voila, ce fameux album de 2006 ne verra jamais le jour ; le site officiel indique maintenant que tout est fini et que pour que tout ne soit pas perdu, l'album est diffusé gratuitement (sans préciser de licence cependant). Je vous invite donc à aller faire un tour sur luen-ta.org pour le récupérer et vous faire une idée. Encore une fois, sur cet album le groupe a préféré évolué plutôt que de se répéter ce qu'ils faisaient et, même si je dois avouer que j'accroche moins que sur Ghost Area, le résultat est plutôt étonnant.

Si vous n'avez pas le courage de télécharger l'album, ils avaient aussi fait un clip :


Sur les quatre musiciens, ils sembleraient que seuls le bassiste et le batteur aient tenté de continuer dans la musique avec, a priori, plus de succès pour le cogneur de fûts. Voila, je n'ai pas grand chose de plus à dire, juste que je suis déçu qu'un groupe qui méritait beaucoup mieux se soit arrêté si tôt.

mercredi 26 mai 2010

All your language are belong to mini18n

Mini18n is a tiny i18n library that was original designed to handle translations in Yabause and that is now available on some Linux distribution (well... at least Debian and Ubuntu) as a dependency of the emulator.

When I started working on translation support for Yabause, the obvious solution, as a Linux user, would have been to use gettext. But this solution had a number of shortcomings:

  • gettext is painful to include/maintain in a project: we're using it to translate the glade port of DeSmuME and I still don't understand how it works and/or how to fix it when it
    breaks;

  • we needed a portable solution, something that could be easily built on different platforms Yabause supports;

  • we also wanted to be able to staticaly link it into Yabause binary, so we didn't had to ship some extra DLL.

(btw... I can be wrong on some/all of these points, I'm not a gettext expert)

So I ended up writing a small translation library and make it live in the Yabause CVS, so every Yabause developer could fix it, if he needed to.

This was two years ago, and not much changed since that time: CVS is now a SVN ; Gtk+, Qt and Windows ports of Yabause can use mini18n for their translations ; I also started to work on gettext format support for mini18n but didn't finished it; all in all, there wasn't much interest in the library until recently.

Some friend asked me if mini18n could be updated to include multiple language support... at once. He's working on some server software and thought about using mini18n to translate
strings sent to the client. Problem is if you got some french, german and italian users at once, you only have two choices: fork a process for each different language or load those three languages in the same process with a multi-language library.

After taking a quick look at mini18n codebase (yeah... it was a while I didn't worked on it...), I realized it wouldn't be hard to add the feature. On the other hand, the project sounded quite fun and would double the number of programs using mini18n! In fact, the change took me longer than I expected, mostly because I wanted to keep old single-language interface intact and also the two interfaces to play nicely with each other. So, mini18n has now a new API and the old API was rewrote on top on the new one. There shouldn't be problems for a program to use both APIs at the same time.

Next step will be to make sure I didn't broke ABI compatibilty with previous release and if that's ok, we may see another mini18n release soon!

lundi 3 mai 2010

Des images comme on aimerait en voir plus souvent

Aujourd'hui, pour continuer dans ma thématique « les trucs que j'écoute et que je veux vous faire découvrir mais qu'il y a peu de chances que vous aimiez », voici trois nouveaux groupes ; mais pour changer un peu, cette fois ci je vous met les clips avec. Histoire d'égayer... enfin, façon de parler, quoi.

Pour commencer, mon gros coup de cœur du moment : The Agonist. Selon Wikipédia, c'est du Death Mélodique / Metalcore, selon moi c'est surtout très très bon. Un des points distinctifs du groupe est que le chant est assuré par une nana qui s'occupe à la fois des parties « claires » ainsi que des death growl, un peu comme Cadaveria, donc. Ici, pas besoin d'un gros bras poilu pour les cris de troll en rut, la demoiselle s'en charge toute seule et le fait d'ailleurs très bien.
Musicalement, leur premier album était assez faible ; par contre le second album « Lullabies for the Dormant Mind » est une vraie tuerie : varié, mélodique, brutal, du tout bon quoi. Il m'est même arrivé de l'écouter plusieurs fois par jour récemment ; chose que je ne fais que très rarement.



Le deuxième groupe de ma sélection est Protest the Hero, que Wikipédia définit comme étant du Métal progressif / Metalcore (décidément, ça doit être le mot à la mode). Pour le coup, cela n'a pas grand chose à voir avec le premier groupe ; ici, tout est très technique, à la limite de la « musique pour les musiciens » même si le chanteur varie lui aussi entre les voix claires et les cris divers et variés.
Si vous aimez les bons musiciens qui font beaucoup de bruit (enfin, pas forcément tant que ça), c'est le groupe idéal ; au passage, leurs albums sont disponibles sur deezer : http://www.deezer.com/fr/music/protest-the-hero.



Pour finir, un groupe beaucoup plus classique : Amon Amarth. Là, c'est clairement du Death, mélodique ok, mais du Death quand même. Des bons riffs, des bons morceaux, rien de particulièrement original, juste de la bonne musique.



Voila, ce sera tout pour ce soir, bonne nuit et à bientôt :)

mardi 9 mars 2010

À la recherche du XUL perdu

Comme expliqué dans un épisode précédent, après une dizaine d'années de fidélité aux autotools je suis récemment passé à CMake et l'essayer c'est l'adopter. Du coup, je me suis demandé si Okawix pourrait être construit avec ; et qui dit construire Okawix, dit compiler des composants XPCOM et la... pas de bol, CMake ne fournit pas de module pour faire du XPCOM. Enfin... pas encore :)

J'ai donc travaillé sur un module CMake permettant de détecter XUL ; en fait, sur plusieurs modules : un pour XUL lui même, un pour NSPR et un dernier module "utilitaire" qui fait une bonne partie du sale boulot. Ces modules sont maintenant à un stade ou ils permettent de compiler les composants d'Okawix sous Linux, Mac et Windows.

Sous Linux, la détection est faite grâce à pkg-config ; sous Mac et Windows aucune détection n'est tentée pour l'instant et l'utilisateur doit spécifier un chemin vers un SDK.

En plus de détecter les chemins des fichiers d'en-tête, des bibliothèques et des paramètres de compilation, le module XUL recherche l'emplacement des fichiers IDL, de l'exécutable xpidl et fournit même des macros pour faciliter la génération des fichiers .h et .xpt à partir des IDL.

Enfin, lorsque plusieurs SDK sont disponibles (ie les SDK "stable" et "unstable" proposés par pkg-config), le module permet de choisir un SDK suivant la disponibilité de certains composants. Par exemple, Okawix utilise nsIRunnable qui n'est pas dans le SDK "stable" ; il est alors possible de trouver le "bon" SDK en lui indiquant que l'on veut ce composant.

Le code est disponible sur un projet google et inclut un exemple de composant avec le CMakeLists.txt permettant de le compiler. Maintenant, je suis à la recherche de gens intéressés pour tester (voir utiliser) le truc et je suis preneur de tout retour : commentaire, suggestion, rapport de bug, etc.

dimanche 28 février 2010

Vive le sport !

Aujourd'hui, pour changer un peu, j'aimerais vous parler de sport et ainsi célébrer à ma manière les jeux olympiques d'hiver qui ont lieu actuellement. Pour cela, j'ai choisi un sport magnifique et original que j'ai découvert récemment : la Lingerie Football League.

Le principe est simple : c'est du football américain, joué en salle, par des filles, en sous-vêtements ! Bien sur, les filles portent aussi l'armure et le casque typiques du football américain leur permettant ainsi de conserver les contacts assez physiques de ce sport.

C'était d'ailleurs une de mes craintes lors de ma découverte de cette variante du football américain : que les filles soient sur la retenue à cause de leur tenue légère ; mais non, cela semble ne les gêner en rien comme l'atteste les différentes vidéos que l'on peut trouver sur youtube, par exemple celle ci :



Ces différents éléments font de ce sport un successeur spirituel d'un autre sport magnifique : le catch féminin dans la boue !

Les esprits chagrins pourraient juger ce sport sexiste ; en effet, il semble pour l'instant réservée au femmes, mais gageons que si la discipline rencontre le succès, une ligue masculine pourrait voir le jour rétablissant ainsi la parité.

En conclusion, il ne reste plus qu'a espérer que ce sport réussisse à franchir les frontières américaines et vienne s'installer chez nous ! En attendant, il semblerait qu'il existe aussi le Bikini Football : du football (le vrai, celui la) joué par des filles en bikini. Génial !

L'image utilisée pour illustrer cet article est sous licence CC-BY-SA et provient de Commons : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Seattle_Mist_hike.jpg

dimanche 14 février 2010

Musique, et que chacun se mette à headbanger !

Cela fait quelques temps que je ne vous ai pas parlé de ce que j'écoute ; bon ok, il y a de bonnes chances que ça ne vous ai pas manqué, mais ne sait on jamais...

Je commence par mon coup de cœur, le truc que je pourrais écouter tous les jours : Ur Jordens Djup de Finntroll. C'est du Folk Metal chanté en suédois par des finlandais, c'est violent, mélodique et varié ; en bref, du métal comme j'aimerais en écouter plus souvent. A priori, ils devraient sortir un nouvel album dans les jours qui viennent, j'attends ça avec impatience (bon, d'un autre côté, je n'ai pas encore pris le temps d'écouter les anciens albums...)

Dans un style complétement différent, j'ai aussi pas mal scotché sur The Great Cold Distance de Katatonia. Pour le coup, c'est plus écoutable pour le commun des mortels non initié à la bonne musique : tempos relativement lents, voix « claires », morceaux mélodiques, etc. ; en fait, cela me fait penser à Anathema / My Dying Bride / Paradise Lost. À écouter même si vous n'êtes pas très métal donc :) Pour le coup, eux ont déjà sorti un nouvel album ; j'ai tenté de l'écouter sur Deezer, mais la pub tout les trois morceaux m'a convaincu que ce n'était plus une option viable pour écouter quoi que ce soit... dommage...

Pour finir, une bonne surprise : World Painted Blood de Slayer. Depuis Diabolus in Musica, qui était une bouse infâme, le groupe avait peu a peu réussi à remonter la pente pour finir par sortir Christ Illusion plutot sympa ; mais là, World Painted Blood est vraiment très bon et même relativement innovant pour un Slayer. Ça fait plaisir de se remettre un peu de Thrash dans les oreilles !

lundi 8 février 2010

C'est l'histoire d'un make

Il n'y a pas d'alternative viable aux autotools.

Tel est le point de vue sur les moteurs de production (heu... c'est quoi ce terme ? ils ont fumé quoi chez Wikipédia ?) que j'ai défendu ces dix dernières années, depuis le début du développement de Yabause. Cela n'a pas été facile tous les jours, il a fallu que réfute les arguments contraires de toutes les manières possibles : soit en argumentant, soit en jouant de mauvaise foi, soit en éliminant mes adversaires (heu...) ; bref, il a fallu que je bataille durement... mais voila, toutes les bonnes choses ont une fin et aujourd'hui Yabause est en train de quitter les autotools pour CMake.

Les opposants aux autotools ont donc remporté la bataille et leur victoire s'appuie sur quelques points :
  • les autotools sont prévus pour un environnement Unix, leurs dépendances ne sont raisonnables que dans ce cadre ; demander à un utilisateur Windows d'installer une couche d'émulation de l'environnement Unix pour compiler un logiciel n'a aucun sens ;
  • de plus, Yabause nécessitait des autotools récents ; par exemple les versions par défaut de MinGW ou celles installées sur Mac OS X n'étaient pas suffisantes, il fallait donc les installer à la main (avec leur dépendances aussi, pendant qu'on y est) ;
  • les scripts autotools sont difficilement maintenables et ceci pour plusieurs raisons, notamment la séparation entre configuration (autoconf) et construction (automake) ou encore le fait qu'autoconf ne soit qu'un système de macros, etc. ;
  • les autotools ne sont pas réellement des outils, mais plutôt une quête mystique : il faut être initié, lire de vieux grimoires et admettre qu'au final, on ne peut pas tout comprendre ; par exemple dans le manuel d'automake : « The reason for this is a bit hard to explain, but suffice to say that it simply won't work. »
  • Sûrement plein d'autres raisons... il faudrait demander aux purs anti-autotools :)
Au final, le point qui m'a permis de tenir aussi longtemps sans changer de système était que, d'accord, on change de système... mais qui s'occupe de réécrire le biniou ?

Et la, je dois avouer que mes adversaires ont été forts, très fort ; parce que c'est moi qui ai lancé le mouvement ! Bon, par contre, j'ai rapidement été rejoint par le reste de l'équipe et c'est à ce moment que j'ai compris que j'avais fait le bon choix : je n'allais plus être seul à maintenir ces saletés de scripts de construction !

À l'heure actuelle, nous sommes toujours en train de travailler sur les nouveaux scripts (on ne rattrape pas une dizaine d'années en deux semaines...), mais dans l'ensemble les choses se passent bien : les principaux ports (cross-) compilent et CMake a clairement une syntaxe et une utilisation plus agréable que les autotools. J'ai d'ailleurs un peu peur d'avoir été converti... je ne suis pas sur que je réutiliserais les autotools pour un projet un jour ; il va falloir que je trouve un nouveau titre à mon blog :)