dimanche 30 octobre 2011

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Dans ma jeunesse, il y a maintenant des années de cela, j'aimais bien tester différents systèmes d'exploitation, différentes distributions, c'était fun de passer des heures à configurer un système pour qu'il fonctionne un minimum, puis tout jeter et recommencer avec un autre. Et puis un jour, je me suis dit que ça devait aussi être sympa d'utiliser quelque chose plutôt que de seulement installer, du coup j'ai installé une bonne fois pour toute ce que je considérais comme le système parfait : Debian instable.

Après six mois d'utilisation et la troisième fois que le son cessait de fonctionner suite à une mise à jour, j'ai de nouveau décidé de changer pour une nouvelle distribution qui commençait à faire parler d'elle : Ubuntu. Et pendant les 5 (enfin, au moins 5, ma mémoire n'est plus ce qu'elle était...) années qui ont suivi, j'ai mangé de la Ubuntu à toutes les sauces : Ubuntu sur mes machines persos, Kutuntu au boulot, voir même des Ubuntu sur des serveurs et dans l'ensemble l'expérience était plutôt satisfaisante.

Et puis avec le temps et les nouvelles versions tout les 6 mois, j'ai découvert quelque chose de nouveau : les releases sortant avec des bugs critiques connus, identifiés et surtout non résolus. Après m'être fait mal au moins deux fois, j'ai décidé de retarder les mises à jour de mon système, de mettre une marge de sécurité après la sortie d'une nouvelle version ; espérant que les problèmes les plus gênants seraient corrigés pendant cette période.
Cette technique fonctionnait plutôt pas mal et Ubuntu a donc décidé de changer de stratégie pour me frustrer à nouveau : la nouvelle version allait inclure un nouveau gestionnaire de fenêtre spécial Ubuntu et spécialement mauvais aussi, Unity.
Sauf que moi, je suis un vieux con réactionnaire, je veux mon Gnome 2 ! Et donc, j'ai décidé de ne plus changer de version... sauf que bien sur, ce n'est pas une position tenable, même si il y a toujours des mises à jour, elles sont sur de vieilles versions des logiciels et peu à peu, je voyais mon système prendre la poussière.
À côté de ça, Ubuntu a aussi développé des nouvelles fonctionnalités intéressantes comme le système incapable de s'arrêter tout seul (oui, d'autres distributions utilisent un système complètement dépassé qui tue les processus récalcitrants... chez Ubuntu, ou tout est parfait, ils font confiance aux démons pour mettre fin à leur existence seuls...) et qui m'obligeait donc à faire quelques kill à la main avant l'arrêt de ma machine.

L'arrivée récente d'une nouvelle machine dans ma vie a fini de me convaincre qu'il fallait que je me sépare d'Ubuntu et je suis donc retourné à mon amour d'enfance : Debian. Et j'avoue que depuis je vis une union heureuse, stable (ouais, et pourtant j'utilise la version "testing") et pleine de mises à jour réussies.
En plus, cette fameuse nouvelle machine (encore un portable, c'est plus pratique pour prendre le train) a un énorme avantage par rapport à la précédente : pas de pavé numérique ! De la à dire que cela fausse mon jugement...